Concernant l’article publié le 24 mars 2022, sachez que SABAROT prend acte des faits soulevés et comprend les mécontentements des riverains de Pralhac et des environs.

Le sujet est pris très au sérieux et une personne est dédiée à 100% à ce sujet. 

Comme cela est mentionné dans l’article, nous avons depuis le début été totalement transparents face à cette problématique. 

Nous invitons toutes les personnes ayant quelques inquiétudes, à lire en intégralité l’article. En effet, en le lisant, il apparait clairement que le titre de l’article n’est pas du tout adapté au contenu et que le problème est bien la gestion des effluents de l’ensemble des entreprises de la zone industrielle par la Communauté d’Agglomération.

Afin de comprendre plus précisément le contexte, voici quelques dates clés.

2018

SABAROT créé une nouvelle activité de cuisson à l’eau et de surgélation de légumes secs et de céréales après avoir obtenu l’ensemble des autorisations et en concertation avec les services de traitement des eaux de l’époque. Les rejets de cette activité sont constitués uniquement d’eaux de cuisson de légumes et de produits de nettoyage et sont bio-organiques. Ces derniers ont, dès le démarrage de l’usine, été choisis pour leur capacité à se dégrader facilement après utilisation.

2019

Mise en service de notre unité de transformation. Au préalable, une convention de rejet est passée avec la communauté d’agglomération afin de traiter les rejets liquides émis par l’usine sur la base des standards règlementaires. Les volumes et la concentration de ces effluents sont exprimés dans cette convention.

2021

L’agglomération décide de construire une lagune au lieu-dit Pralhac et de détourner les rejets de l’ensemble de la ZA vers cette nouvelle unité. Le choix technique pris par l’agglomération est très largement sous dimensionné (10 fois moins) pour nos effluents (volume et concentration pourtant convenus dans la convention signée) et ceux de nos voisins (environ 450 salariés).

SABAROT est très soucieux de son environnement et regrette le sous-dimensionnement de cette installation. C’est pourquoi depuis des mois, nous travaillons en collaboration avec les services de l’état et la DEA pour diminuer de façon substantielle nos rejets. Ceci afin de pallier aux lenteurs administratives et aux manquements de la collectivité locale sur le sujet.

Par conséquent, nous avons pris la décision de gérer nous-même nos effluents avec la mise en place de solutions pérennes. Un moyen de filtration a déjà été installé début mars afin de supprimer les particules visibles. Une station de traitement va être installée avant l’été, elle permettra d’éliminer cette pollution. Ces solutions techniques malgré notre volonté d’avancer ne peuvent être mises en place sans délais et nous ne recevons pas, malheureusement, d’appuis techniques ou matériels significatifs.

Nous restons bien entendu ouverts au dialogue avec les associations locales ainsi que les pouvoirs publics pour amender si besoin nos propositions. 

Article complémentaire  » Loudes : un lagunage saturé de l’eau polluée et une pluie de plaintes » paru dans Le Progrès Haute-Loire le 03 avril 2022 >>